En 1923, Georges Fourcade commence à écrire ses célèbres Z’histoires la caze, des retranscriptions de la vie à la Réunion sous forme de saynètes. Sa source d’inspiration : les classes populaires réunionnaises qu’il rencontre dans les boutiques de Saint-Denis qu’il fréquentera quasiment jusqu’à la fin de sa vie.
Si l’auteur s’est nourri de ces rencontres et de leurs histoires, il s’est également servi de sa connaissance des milieux aisés. De là sont nées quelques-unes des anecdotes les plus savoureuses du recueil, comme l’arrivée du téléphone à la Réunion
Publié en 1928, le recueil Z’histoires la caze témoigne d’une époque et d’une société aujourd’hui révolues. L’ouvrage a connu un large succès comme le suggèrent ses 3 rééditions et sa diffusion en métropole, à Maurice et à Madagascar.
Certaines saynètes comme Le coq Auguste ou Z’histoires Coco ont d’ailleurs été mises en scène au théâtre.
La 3e édition de Zistoires la caze est très vite épuisée. Le Recueil de Georges Fourcade sera réédité 5 fois entre 1928 et 1939. Malgré 5 éditions parues entre 1928 et 1939, l’Archiviste de Saint-Denis écrivait en 1956 à Georges Fourcade son désarroi de ne pouvoir se procurer un exemplaire pour les Archives de La Réunion..
Rares sont ceux qui ont pu lire l’intégralité de cet ouvrage de Georges Fourcade. C’est pourquoi, les Descendants de Georges Fourcade sont heureux de vous annoncer la prochaine réédition de l’oeuvre intégrale de Georges Fourcade.
Dans sa critique littéraire, Raymond NATIVEL écrivait ces lignes :
” Parent à Molière par la finesse de ces comédies,
à La Fontaine par sa façon d’employer le langage des bêtes,
Georges FOURCADE, laborieusement, discrètement gravit les échelons qui conduisent à la perfection”
Geo Charles, poète et écrivain français contemporain de Georges Fourcade avait déjà rendu hommage à l’auteur en son temps, dans la Revue des traditions populaires :
« Ce sera la gloire de Georges Fourcade – chansonnier, écrivain et folkloriste – d’avoir su fixer dans son livre coloré Z’histoires la caze, dans ses charmantes chansons et ses fables, dans les disques qu’il a enregistrés, tout l’esprit, toute la gentillesse ingénue de son île natale. »
